3 jours de mission pour les 200 ans de Sabarot
Des portraits d’employés pour le bicentenaire de la marque
Si vous allez de temps en temps au supermarché, vous avez forcément déjà vu la marque Sabarot. Au rayon épicerie, à côté des pâtes et du riz trône son produit phare : la lentille du Puy. Sabarot, ce sont aussi des céréales, graines et légumineuses sèches, des champignons déshydratés, des escargots, etc. Implantée à Chaspuzac, non loin du Puy-en-Velay, l’entreprise comptent 130 salariés. Et cette année, la firme ponote célèbre ses 200 ans d’existence !
Pour marquer le coup, la direction de la communication a lancé un concours. Objectif : débusquer un photographe capable de réaliser 50 portraits d’employés volontaires, en situation. L’idée étant in fine d’exposer les plus beaux clichés dans des restaurants de la région. Puis, de les offrir aux principaux intéressés. J’ai participé avec une image faite pour l’UIMM et j’ai été sélectionné !
Anaïs, Olivier et Valérie, dans la cuisine « showroom » de Sabarot.
Préparatifs du shooting
Le 21 février 2019, je suis parti effectuer une mission de repérage à Chaspuzac pour préparer le shooting des 200 ans. Visite des sites de l’entreprise (Chaspuzac, Polignac, boutique du Puy-en-Velay), rencontre avec les employés présents ce jour là, découverte des différents métiers, etc. Ce repérage a permis de voir qui était partant pour se faire prendre en photo. Soit de façon individuelle, soit en groupe. C’est aussi la phase où je vais identifier des décors, des cadrages et la liste de matériel d’éclairage dont je vais avoir besoin.
Des éléments nécessaires pour établir un plan de travail, c’est-à-dire un planning détaillé des prises de vue à faire. Plus de 70 personnes ont finalement décidé de jouer le jeu, le shooting passant alors à trois jours pleins !
Le plus compliqué à ce stade, c’était de fixer une date pour la réalisation de la prestation. D’abord calée en avril, puis en mai, la mission s’est finalement déroulée début juin, afin d’éviter les congés des uns et les ponts des autres. Oui, pour faire des portraits d’employés, il faut… les employés. Compte tenu de la localité de Sabarot et des journées chargées de prise de vue, il était préférable que ces trois jours soient consécutifs.
Quelques pages du plan de travail.
S’employer aux portraits d’employés
Dans mon premier plan de travail « idéal », j’arrivais à une durée totale estimative de près de 18h. Dans l’absolu sur 3 jours ça passe. Mais dans la pratique, il y avait des créneaux spécifiques à tenir, en fonction des services, des horaires des équipes, des rotations d’effectifs, etc. Il a donc fallu condenser et optimiser au maximum. On a par exemple fait deux « matinées » de 8h30 à 14h bien chargées. Et on devait aussi prendre en compte les différentes localités des sites ou encore les précautions à respecter quand on pénètre dans des environnements où l’on manipule des denrées alimentaires (charlotte, veste et même cache-barbe).
Tout cela en transportant une bonne quantité de matériel, dans des milieux parfois « hostiles » (salle de cuisson des escargots, très humide, salle de congélation, très froide, etc.). Être bien préparé est fondamental pour tenir la distance et la durée. Mais il faut aussi de la flexibilité. Si le premier jour tout s’est déroulé comme prévu, le deuxième, les contraintes des uns et des autres ont copieusement bousculé l’emploi du temps. Anaïs Perraud qui m’assistait et chapeautait le déroulement du shooting, a fait un travail remarquable.
Quoi d’autre ? Une dose d’audace s’impose parfois pour répondre à des situations imprévues. Au service logistique, où on devait réaliser une dizaine de portraits d’employés, les équipes ont décidé le jour J de poser tous ensemble, en groupe et avec leurs engins. J’ai donc dû prendre de la hauteur, perché sur un chariot élévateur pour réaliser la photo. Enfin, il faut évidemment savoir guider des modèles qui n’en sont pas, rassurer tous ceux qui « n’aiment pas être pris en photo ».
En définitive, j’ai pu livrer 77 portraits traités à Sabarot. Je tiens à adresser un grand merci à Antoine Wassner, PDG de Sabarot Wassner, à Valérie Astier directrice de la communication qui a piloté le projet et à Anaïs Perraud qui a assuré sa mise en oeuvre. Et bien sûr, je remercie toutes les personnes que j’ai photographiées pendant ces trois jours pour leur participation au projet.
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