Photothèque métiers pour Fiducial

Communiquez avec des images uniques, des photos qui vous ressemblent.

La question de la photothèque revient, encore et toujours. En quelques mots, une entreprise – petite ou grande – a besoin de communiquer. Les messages et les canaux utilisés seront variés, mais il y aura nécessairement des images à un moment ou à un autre. Dès lors, elle a le choix entre puiser dans une banque d’images ou se constituer sa propre photothèque. La direction de la communication du groupe Fiducial a opté pour la deuxième possibilité.

Une photothèque authentique

La raison est simple : les visuels de banque d’images sont trop impersonnels, pas assez crédibles, trop déconnectés des réalités. Quitte à parlez de soi, autant le faire en s’appuyant sur ses forces vives, ses employés. Outre le gain de réalisme, ce processus permet aussi d’impliquer les personnes qui travaillent pour la société.

Pour ce projet d’envergure de photothèque, nous avons prévu neuf journées de shooting, où l’on allait réaliser à la fois des photos et des vidéos (conjointement avec mon collègue et ami vidéaste Aymeric Dumoulin). Cinq jours sur Lyon (patrie de Fiducial), deux sur Paris et deux sur Angers (ces deux dernières étant reportées pour cause d’épidémie). Karine Boistelle, Directrice de la Communication chez Fiducial, a porté tout le projet depuis le début avec une énergie et un entrain indéfectibles.

Aurélien AUDY Photographe Lyon - entreprise reportage métier photothèque service

Les clés pour une bonne photothèque

Exceptionnellement, nous n’avons pas eu de travail de repérage à effectuer en amont. La Directrice de la Communication savait parfaitement ce qu’elle voulait : et comme elle connait son entreprise et qu’elle nous a accompagné sur toutes les dates, Aymeric et moi avons produit notre contenu en live. Certes, quand on découvre les lieux et les personnes le jour du tournage, il faut savoir s’adapter, composer, improviser. Mais avec de bonnes directives et des figurants qui se sont mis en conditions avant notre arrivée, on trouve toujours le moyen de produire les mises en scène souhaitées. Les préparatifs restent essentiels, simplement là, ça n’a pas été notre rôle.

L’autre point important, c’est de balayer un horizon le plus large possible. Dans une photothèque, on doit trouver de tout, et en quantité. L’idée c’est de créer une collection d’images, une base de photos, comme les banques mais ancré sur du réel. En fonction des besoins à illustrer, des spécificités des services, des contraintes éventuelles de confidentialité, etc. D’où l’importance de tourner sur autant de sites, pour diversifier les prises et les sujets.

La gestion des ressources humaines doit également bénéficier d’une attention particulière. Certaines scènes importantes ont dues être tournées plusieurs fois avec différents employés : en cas de turnover, il faut avoir des images en plusieurs exemplaires.

Sur le terrain, de l’humain, de la technique…

Pour mener à bien cette mission photothèque, la premier critère c’est l’humain. On photographie ou filme des personnes qui acceptent de se prêter au jeu, mais qui n’en ont pas l’habitude – sauf exception. Ni vraiment le temps… Il faut donc nouer des liens, échanger, rassurer, rire c’est important. Quand une personne est à l’aise, on peut explorer davantage de mises en scène et ça se ressent à l’image.

Cette dimension sociale doit être cultivée sans perdre de vue la technique. Oui, on a beau être expérimentés, les lumières et les cadres ne se font pas tous seuls. Surtout que ce projet a été tourné pour l’essentiel dans des bureaux tout ce qu’il y a de plus classiques. Peu de place, beaucoup d’éléments de personnalisation que nous voulions éviter (photos de famille, effets personnels, etc.) et des éclairages rarement adaptés (un bureau n’est pas un studio). Il a donc fallu composer nos cadres en fonction de ces contraintes, arranger les décors, ajouter nos lumières… tout en sympathisant avec les figurants. Et cela, sans leur faire perdre trop de temps.

… et de la logistique

Le troisième élément à gérer, c’est la logistique. Quand il faut couvrir une dizaine de décors dans la journée, sur plusieurs bâtiments et étages, ça implique de jauger précisément le matériel dont on a besoin. Ni trop simple par exigence de résultats, ni trop compliqué pour que ça reste faisable. Trois flash et softbox adaptés pour ma part (plus les pieds lumière et trépied photo), deux panneaux LED et un stabilisateur pour la vidéo. Quand le setup vidéo me convenait pour la photo, on mutualisait. Sinon je faisais mes éclairages en parallèle. Toujours en veillant à ne pas se gêner mutuellement.