« Plan Campus » à LyonTech – La Doua
Portraits de ceux qui ont contribué au chantier du nouveau bâtiment de Chimie Bio
Lorsque des projets de rénovation de cette ampleur se réalisent, mêlant politique, fonds publics et infrastructures stratégiques, on entend beaucoup de chiffres, de dates et de déclarations. Mais on ne parle guère de ceux qui, sur le terrain, mettent en oeuvre les chantiers. Pêle-mêle : architecte, OPC (Ordonnancement, Pilotage, Coordination), chargé d’opération, DAF (direction administrative et financière) et bien sûr tous les artisans et ouvriers des multiples corps de métiers qui interviennent sur la construction. Ils sont nombreux, surtout quand l’édifice – le nouveau bâtiment de Chimie Bio de la Doua – présente autant de spécificités techniques. Montrer ces personnes était ma mission !
Mise en route du chantier et du projet photo
Sylvain Lubiato, chargé d’opération, m’a parlé de son idée en mai 2017. Le plan, c’était de réaliser une vingtaine de portraits sur le chantier afin d’organiser une exposition à l’inauguration du bâtiment, prévue pour la fin d’année. Sauf qu’un plan ne se déroule jamais sans accrocs sur des projets de cette envergure. Les deux sessions de prise de vues n’ont pas pu se dérouler avant décembre, le rendu du bâtiment sera quant à lui reporté, possiblement au printemps. Aussi, je n’ai immortalisé que les corps de métiers à l’oeuvre à ce moment là, pas les premières étapes où le bâtiment sort de terre.
Ma vision des choses, c’était de tirer des portraits des sujets, en situation dans leur environnement mais en les faisant poser. A l’instar de ce que j’ai déjà fait pour l’UIMM. Ce n’est pas la tâche que je souhaitais montrer mais la personne, tout en illustrant son corps de métier. Par ailleurs, les conditions météorologiques défavorables à cette périodes et l’absence de luminaires sur le chantier imposaient de recourir à des éclairages artificiels. Il faut donc scénariser et temporiser un minimum.
En chantier, je m’appelle Aurélien
La subtilité de l’exercice, c’est qu’il m’a fallu courir après mes sujets, leur exposer la démarche pour les convaincre de faire une pause… et une pose. C’est facile de s’organiser avec les métiers « de bureau » mais plus compliqué sur le terrain, avec une multiplicité d’entreprises et d’ouvriers, qui parlent parfois un français approximatif et dont les actions sont interdépendantes : le menuisier ne peut pas poser ses portes tant que le plaquiste n’a pas fini les cloisons, etc.
Impossible donc de savoir le matin qui on allait trouver sur place dans la journée, et s’ils allaient se prêter au jeu. Les sessions photo ont donc pris des allures de reportage mais avec du matériel de studio à trimbaler à gauche à droite, et sur quatre étages. J’ai fait appel à mon ami Kévin-Jonathan Gainche pour m’assister, une aide indispensable pour réussir cette mission en deux journées seulement.
Merci à lui, à Sylvain Lubiato pour m’avoir confié cette mission, à Khaled Bouabdallah, président de l’Université de Lyon, et à tous ceux qui se sont trouvés dans le chemin de mon objectif. Il ne reste plus qu’à préparer l’exposition !
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